BATEXA

DIFFERENTS TYPES DE FISSURES


Fissure verticale

Elle est plutôt fine et peu fréquente. Sa nature ne révèle en rien sa gravité, ni son origine. Il peut s’agir d’un défaut de chainage, d’un tassement différentiel de fondation mais également de bien d’autres causes.


Fissure escalier

Cela concerne quasi systématiquement les constructions en maçonnerie, parpaings ou moellons classiques, brique, pierre… Il s’agit bien souvent d’une problématique de fondation à prendre très au sérieux.

Fissure horizontale

Elle est bien souvent le signe d’un défaut de chainage horizontal, elle se retrouve principalement au niveau des planchers intermédiaires. Leur gravité est rarement importante, sauf lorsqu’il s’agit d’une problématique de tassement généralisé en fondation.


Fissure Angle

La fissure d’angle est monnaie courante sur les constructions françaises et d’Europe de l’Ouest. Elle est rarement le signe d’un grave défaut constructif, mais plus habituellement un défaut localisé de maçonnerie.


Microfissure

Rarement grave sauf lorsqu’elle est généralisée, la microfissure est le dommage le plus courant de la construction. Dans la majorité des cas, elle impacte uniquement les matériaux de surface (enduits, peintures).


Faïençage

Un peu plus épais que sa consœur, la microfissure, le faïençage constitue en général un seuil d’alerte au-delà duquel un facteur de malfaçon ou de mauvaise adaptation au sol est certainement en cause.

Fissure traversante

Il s’agit de la pathologie la plus grave en matière de fissure. Elle sous-tend un cisaillement complet de la paroi, dans toute son épaisseur. Le danger d’effondrement n’est pas à exclure, un professionnel doit rapidement être consulté.


Lézarde

Elle est plutôt fine et peu fréquente. Sa nature ne révèle en rien sa gravité, ni son origine. Il peut s’agir d’un défaut de chainage, d’un tassement différentiel de fondation mais également de bien d’autres causes.

LES CAUSES

Sol et fondations

Tassement différentiel

La principale cause de l’apparition de fissures provient d’une mauvaise adaptation au sol du bâti. La très grande majorité des fondations de maisons individuelles étant quasi systématiquement conçues de la même manière, à savoir en fondations dites superficielles par semelles filantes ancrées à une profondeur de 0.50m à 1.00m, un sol qui ne présente pas les caractéristiques courantes peut générer des désordres à terme. Une cause couramment observée est le tassement différentiel engendré par des fondations qui ne sont pas ancrées au sein d’un même type de sol sur un même bâtiment.

Sol argileux

Il s’agit probablement de la cause la plus courante de sinistralité structurelle sur le bâtiment. En période sèche estivale, le terrain argileux se vide de son eau. Les interstices entre cellules se réduisent, le sol se rétracte. En période hivernale et pluvieuse, le sol argileux se gorge d’eau et gonfle. C’est un phénomène que l’on appelle le retrait-gonflement des argiles. Il est redoutable car il est très complexe à prévenir et surtout à résoudre : les frais de renforcements peuvent atteindre des sommes de plusieurs centaines de milliers d’euros.
La carte de France ci-dessous indique les zones à présence de sols argileux :

Les facteurs aggravants

Il existe une multitude de facteurs pouvant générer des désordres sur les bâtiments, ou en tout cas pouvant les aggraver. Parmi eux, nous pouvons citer une mauvaise gestion de la végétation alentour et notamment des arbres qui peuvent se situer trop proche de la maison, une rupture de canalisation à proximité des fondations, une mauvaise gestion des eaux pluviales ou encore une absence de drainage périphérique.

GROS ŒUVRE : LES MALFAÇONS

Un chainage défectueux

Le chainage a pour objectif de ceinturer la structure composée de maçonnerie, dans le sens vertical comme dans le sens horizontal. On en retrouve dans les angles, aux jonctions de planchers ainsi qu’autour des ouvertures. Lorsque ces dispositions sont mal effectuées (défaut de liaison, mauvais remplissage, absence de chainage…), la moindre contrainte s’exerçant sur la structure peut générer une fissuration.

Armatures mal liaisonnées

La bonne liaison entre les aciers incorporés au béton est indispensable pour maintenir une bonne cohésion structurelle, à l’instar des chainages évoqués ci-dessus. Lorsque cette liaison est incomplète voire absente, il en résulte une fissuration localisée, parfois dangereuse.

Malfaçons diverses et variées

Les défauts de maçonnerie sont malheureusement fréquents. Il peut s’agir d’un ferraillage insuffisant voire inexistante, des appuis d’éléments préfabriques trop faibles (linteaux, planchers, poutrelles…), d’un mauvais montage des éléments de maçonnerie (briques ou agglomérés de ciment), d’un mauvais coulage du béton ou encore d’un béton de mauvaise qualité.
Scroll to Top